Le miroir de mon cœur est vide
Mon double d’âme indivisible
Ma main cherche celle de mon ombre
Devrais je faire le tour du monde ?
Au jeu de chance de l’évidence
Faire que l’errance ne soit souffrance
Malgré les aubes solitaires
Aimer la marche singulière
Selon le sort jusqu’à l’aurore
Gouter l’accord des corps encore
Et se rêver le cœur en cage
Comme le présage au bon voyage
Croiser les doigts pour que demain
Ne soit trop vain, ne soit trop loin
Et qu’à la loi des parallèles
Se plient se lient nos âmes plurielles
Qui a cru les apparences ?
Si pleines du poids de l’absence…
Attendre et regarder
Who’s gonna put the cherry cherry
Attendre pour partager
My sweet cake and cherry cherry
Et les perles de ton emprise se défont de ma gorge exquise...
mercredi 19 septembre 2007
samedi 12 mai 2007
L'Ephémère
Rien assez par ici Pour nous réconforter
Et j’essaie tant d’ici Jusqu’ou devrais-je aller?
Chaque pas contre mon vent Qui me pousse au-delà
Pourtant me retournant Par terre je n’aperçois
Nulle trace alentours ; Comme le papillon
Qui vole sans concours, Regrettant son cocon
Car je suis l’éphémère Colorée quelques heures
Je pose en solitaire Au doigt de celle de coeur
Brillant par ma présence Mais de rire chaque éclat
Résonne dans l’absence Et la nuit tombera.
J’ordonne au Nycthémère, A la chute héliatique.
Pour défier Jupiter ! Crépuscule écliptique :
J’ai le pouvoir du temps -Souhaité à l’azuré,
Et les clefs du moment Ou moi seule déciderai
Si mon destin s’emmêle, A l’ombre du clair de lune
De laisser choir mes ailes, Consentant à la brune.
Et j’essaie tant d’ici Jusqu’ou devrais-je aller?
Chaque pas contre mon vent Qui me pousse au-delà
Pourtant me retournant Par terre je n’aperçois
Nulle trace alentours ; Comme le papillon
Qui vole sans concours, Regrettant son cocon
Car je suis l’éphémère Colorée quelques heures
Je pose en solitaire Au doigt de celle de coeur
Brillant par ma présence Mais de rire chaque éclat
Résonne dans l’absence Et la nuit tombera.
J’ordonne au Nycthémère, A la chute héliatique.
Pour défier Jupiter ! Crépuscule écliptique :
J’ai le pouvoir du temps -Souhaité à l’azuré,
Et les clefs du moment Ou moi seule déciderai
Si mon destin s’emmêle, A l’ombre du clair de lune
De laisser choir mes ailes, Consentant à la brune.
mercredi 25 avril 2007
L’Œil
Au Regard j'ai caché l'indicible désarroi ;
Je n'ai su jusque là ignorer l'Œil sur moi,
Me guidant en aveugle sur les chemins d'une foi
Qui sied au commun quand je traîne sa croix.
Mais il ne voit comme nous faisons mauvaise paire
Encore de l'Œil j'attends les troubles commentaires
Sempiternels et lacrymaux, je me libère
Et assume à cette heure le hors champ salutaire.
Puisqu'enfin nos anneaux reposent au cercueil,
Je ne veux ni ne peux retenir larme à l'Œil,
Mais que passe l'émoi et qu'il fasse son deuil
Alors qu'il comprendra le sens de mon recueil.
Je n'ai su jusque là ignorer l'Œil sur moi,
Me guidant en aveugle sur les chemins d'une foi
Qui sied au commun quand je traîne sa croix.
Mais il ne voit comme nous faisons mauvaise paire
Encore de l'Œil j'attends les troubles commentaires
Sempiternels et lacrymaux, je me libère
Et assume à cette heure le hors champ salutaire.
Puisqu'enfin nos anneaux reposent au cercueil,
Je ne veux ni ne peux retenir larme à l'Œil,
Mais que passe l'émoi et qu'il fasse son deuil
Alors qu'il comprendra le sens de mon recueil.
vendredi 20 avril 2007
Fleur fanée
Dans l'attente du baiser
Sur mon front déposé,
La promesse délicieuse
A l'espérance odieuse
Du doux parfum d'un songe.
Insoupçonné mensonge !
Qui, comme en confidence,
Prédit ma bonne chance.
Cet ange qui fit, cruel,
De mon corps immortel,
De ma chair blanche entière
La coriace matière ;
A l'aube ne voulait-il
Lever le voile d'exil
Dont je ne saisi bien
Tous les divins desseins ;
Ne daigne de sa lame
Émanciper mon âme,
Alors qu'il sait narguer
Dès lors l'ancre larguée
De ce vaisseau immonde
Duquel je n'ai de droit,
Entraînant sur les ondes
Du Styx d'infidèles proies.
Et les elfes dansent défiés,
Déposant à mes pieds
Le ténébreux diadème
Comme céleste anathème.
Considère les ravages !
Figure pâle de l'orage
Qu'ornent de distraits sourires
Que ma folie inspire.
Par delà les étés,
Mon envol avorté
S'oublie dans les cantiques
De pays chimériques.
Aux fleurs chagrines du monde,
Que tant de pleurs inondent,
Eaux d'à l'iris, chlorose
Et flétrissent la rose.
De mes lèvres violacées
S'échappe un souffle glacé.
Et je rêve en sanglots
A de sombres tombeaux,
Lovée dans les ténèbres.
Mais au gouffre funèbre
Maints blasphèmes ne hâtent,
Et seules les fleurs se gâtent.
Sur mon front déposé,
La promesse délicieuse
A l'espérance odieuse
Du doux parfum d'un songe.
Insoupçonné mensonge !
Qui, comme en confidence,
Prédit ma bonne chance.
Cet ange qui fit, cruel,
De mon corps immortel,
De ma chair blanche entière
La coriace matière ;
A l'aube ne voulait-il
Lever le voile d'exil
Dont je ne saisi bien
Tous les divins desseins ;
Ne daigne de sa lame
Émanciper mon âme,
Alors qu'il sait narguer
Dès lors l'ancre larguée
De ce vaisseau immonde
Duquel je n'ai de droit,
Entraînant sur les ondes
Du Styx d'infidèles proies.
Et les elfes dansent défiés,
Déposant à mes pieds
Le ténébreux diadème
Comme céleste anathème.
Considère les ravages !
Figure pâle de l'orage
Qu'ornent de distraits sourires
Que ma folie inspire.
Par delà les étés,
Mon envol avorté
S'oublie dans les cantiques
De pays chimériques.
Aux fleurs chagrines du monde,
Que tant de pleurs inondent,
Eaux d'à l'iris, chlorose
Et flétrissent la rose.
De mes lèvres violacées
S'échappe un souffle glacé.
Et je rêve en sanglots
A de sombres tombeaux,
Lovée dans les ténèbres.
Mais au gouffre funèbre
Maints blasphèmes ne hâtent,
Et seules les fleurs se gâtent.
dimanche 15 avril 2007
Phoenix
Résidante de Cythère depuis deux décennies,
Les grâces m'ont oubliée, les seigneurs m'ont honnie.
Avancerai-je sans elles dans cette allégorie ;
Comme l'engrais fait fleurir, que l'ennui a nourri ?
Dans un bain rouge et or, comme le soleil se couche,
Le destin m'emprisonne et dépose à ma bouche
Le sinistre et noir baiser, seul autorisé.
Au berceau retournerai chercher les fils brisés,
Voir l'erreur initiale qui fit l'inéluctable,
L'oxygène toxique et l'espoir vulnérable.
De son geste obituaire, le spectre peint sur moi
En artiste éphémère, les ailes de mon émoi.
Ainsi mes jours de nuit s'irisent d'amarante.
Dès lors ce corps qui, au phoenix s'apparente,
Que les larmes remplissent et réduisent en cendre,
Voit les plumes saillirent et la voûte descendre ;
Apaisant les pensées de son ombre pleureuse.
Comme la mue est lente et comme douloureuse
Est la métamorphose qui conduit à l'envol
De la source du fleuve carmin qui coule au sol.
Au néant qui submerge nul autre antidote…
Sous la pression du vide, mes veines sanglotent
Et l'humeur essentielle rejoint l'eau du Léthé
Où se baignent les fées de l'oubli fomenté.
Les grâces m'ont oubliée, les seigneurs m'ont honnie.
Avancerai-je sans elles dans cette allégorie ;
Comme l'engrais fait fleurir, que l'ennui a nourri ?
Dans un bain rouge et or, comme le soleil se couche,
Le destin m'emprisonne et dépose à ma bouche
Le sinistre et noir baiser, seul autorisé.
Au berceau retournerai chercher les fils brisés,
Voir l'erreur initiale qui fit l'inéluctable,
L'oxygène toxique et l'espoir vulnérable.
De son geste obituaire, le spectre peint sur moi
En artiste éphémère, les ailes de mon émoi.
Ainsi mes jours de nuit s'irisent d'amarante.
Dès lors ce corps qui, au phoenix s'apparente,
Que les larmes remplissent et réduisent en cendre,
Voit les plumes saillirent et la voûte descendre ;
Apaisant les pensées de son ombre pleureuse.
Comme la mue est lente et comme douloureuse
Est la métamorphose qui conduit à l'envol
De la source du fleuve carmin qui coule au sol.
Au néant qui submerge nul autre antidote…
Sous la pression du vide, mes veines sanglotent
Et l'humeur essentielle rejoint l'eau du Léthé
Où se baignent les fées de l'oubli fomenté.
lundi 5 février 2007
Tocattitude
Si la pierre égare la terre
De la boue à l’apparat,
L’hardie âme entaille l’artère.
Vingt et un grammes en carats,
Source du fleuve lacrymal,
Irrigue de lame à l’anneau.
Si le corps d’ébène a mal,
Pour un œil chéri en eaux,
Dans la poussière encadrée
Au cou une rivière bouge
Sur la peau pâle et poudrée,
Un sourire aux lèvres rouges.
Roule, roule sur la veine,
Les larmes résolvent l’équation,
L’éclat pardonne la peine
Et amasse les passions.
De la boue à l’apparat,
L’hardie âme entaille l’artère.
Vingt et un grammes en carats,
Source du fleuve lacrymal,
Irrigue de lame à l’anneau.
Si le corps d’ébène a mal,
Pour un œil chéri en eaux,
Dans la poussière encadrée
Au cou une rivière bouge
Sur la peau pâle et poudrée,
Un sourire aux lèvres rouges.
Roule, roule sur la veine,
Les larmes résolvent l’équation,
L’éclat pardonne la peine
Et amasse les passions.
jeudi 14 décembre 2006
Lyrique agonie
Ne regarde pas les étoiles
Quand les accords se dévoilent,
Elles ne sont que pâle poésie,
Une promesse à la mélodie,
Pour t’attirer dans la noirceur
Ou elles errent, qu’un scintillant leurre
Pour boire au cillement de tes cils
Et greffer son néant sessile.
Mais les notes ruissellent de tes yeux
Dissimulant dans tes cheveux
Des diamants de mélancolie
Assortis à la symphonie
Que tes lèvres à peine murmurent
Comme une lointaine blessure…
Subir les affres du requiem :
La croix du cantique anathème.
Et dans cette torpeur onirique
La douleur devenue hydrique
Reflète la silhouette de la lune
mais au front, n’a de chance aucune
De briller dans cette masse obscure
Qui t’absorbe, astre sépulture.
Sans faux, file la bulle qui te perd
Dans le courant de tes artères.
Et la nuit t’envahie, entend :
Déjà, il n’est pas encore temps
Ni pour l'enfer ni pour l’éden !
Comme une perle au creux de tes veines
Tu trouves l’abandon sans bémol
Mais ouvre les yeux sur le sol
Avant de sombrer au-delà.
La portée ne mène à l’éclat !
A l’euphonie dans cette alcôve,
C’est l’oxygène qui te sauve,
Et renouvelle sans condition
Le champs de ton inspiration
Aux tréfonds de tes sombres yeux
Que l’agonie rend si bleus ;
Et afflue à nouveau le sang
Hors du lyrisme envoûtant.
Quand les accords se dévoilent,
Elles ne sont que pâle poésie,
Une promesse à la mélodie,
Pour t’attirer dans la noirceur
Ou elles errent, qu’un scintillant leurre
Pour boire au cillement de tes cils
Et greffer son néant sessile.
Mais les notes ruissellent de tes yeux
Dissimulant dans tes cheveux
Des diamants de mélancolie
Assortis à la symphonie
Que tes lèvres à peine murmurent
Comme une lointaine blessure…
Subir les affres du requiem :
La croix du cantique anathème.
Et dans cette torpeur onirique
La douleur devenue hydrique
Reflète la silhouette de la lune
mais au front, n’a de chance aucune
De briller dans cette masse obscure
Qui t’absorbe, astre sépulture.
Sans faux, file la bulle qui te perd
Dans le courant de tes artères.
Et la nuit t’envahie, entend :
Déjà, il n’est pas encore temps
Ni pour l'enfer ni pour l’éden !
Comme une perle au creux de tes veines
Tu trouves l’abandon sans bémol
Mais ouvre les yeux sur le sol
Avant de sombrer au-delà.
La portée ne mène à l’éclat !
A l’euphonie dans cette alcôve,
C’est l’oxygène qui te sauve,
Et renouvelle sans condition
Le champs de ton inspiration
Aux tréfonds de tes sombres yeux
Que l’agonie rend si bleus ;
Et afflue à nouveau le sang
Hors du lyrisme envoûtant.
Providentiel atavisme
Au fond de nos yeux, sombre lac
Aux reflets d'âmes, abîme l'iris
D'acides vapeurs d'ammoniac
Et noie la passion créatrice
Issues de la même matrice,
Puisons au creux de notre source
- Où à la grève se flétrissent
Les limbes - nos ultimes ressources
Si l'acier apparent protège
En drame apaisant, le souci
D'un feu néfaste au cœur de neige
- Endurcie des coups, obscurcie
De la souillure. Et nos rivières
Pleurent et résistent en parallèle
Sur la mélancolique matière
Relief accidenté, s'emmêlent
Et se lient au sein du yin yàng.
De la pourriture de nos chairs
S'épanouie l'orchidée exsangue,
L'antagonisme complémentaire.
Alors des masques de porcelaine
Emerge l'atavique lueur
Eclairant les florissantes plaines
A notre horizon prometteur.
Aux reflets d'âmes, abîme l'iris
D'acides vapeurs d'ammoniac
Et noie la passion créatrice
Issues de la même matrice,
Puisons au creux de notre source
- Où à la grève se flétrissent
Les limbes - nos ultimes ressources
Si l'acier apparent protège
En drame apaisant, le souci
D'un feu néfaste au cœur de neige
- Endurcie des coups, obscurcie
De la souillure. Et nos rivières
Pleurent et résistent en parallèle
Sur la mélancolique matière
Relief accidenté, s'emmêlent
Et se lient au sein du yin yàng.
De la pourriture de nos chairs
S'épanouie l'orchidée exsangue,
L'antagonisme complémentaire.
Alors des masques de porcelaine
Emerge l'atavique lueur
Eclairant les florissantes plaines
A notre horizon prometteur.
Scintillante berceuse
Fée, dis-moi,
fée pourquoi
le ciel est si bas?
C'est pour toi,
que tes doigts
touchent les étoiles!
Fée pourtant,
fait comment
pour garder ces diamants?
Tu verras,
une est à toi
et elle scintillera...
Mais choisie,
sans que fuit
le drap de la nuit.
Ferme les yeux,
fais un voeux :
Et si j'en prends deux?
fée pourquoi
le ciel est si bas?
C'est pour toi,
que tes doigts
touchent les étoiles!
Fée pourtant,
fait comment
pour garder ces diamants?
Tu verras,
une est à toi
et elle scintillera...
Mais choisie,
sans que fuit
le drap de la nuit.
Ferme les yeux,
fais un voeux :
Et si j'en prends deux?
Précieux jouet
Du jouet universel, unique fiancé,
Sur les pavés de quelles ruelles a-t'il glissé ?
De matière et modèles selon, s'est cabossé …
Docile en dentelle, bijoux trempé d'acier,
Ou breloque rebelle ardue à remmailler,
Peut-on se faire la belle s'il vient à ennuyer ?
A chérir telle une bible ; la décharge requise
Du fardeau est pénible -si encore sympathise,
En tout cas indicible car restant incomprise.
A l'ennemie connaissance le jeu n'est associé,
Car point trop d'innocence pour savoir apprécier
En complète conscience le jouet sans s'en lasser,
Il ne peut se plier aux caprices de l'enfance !
Saura-t il résister à l'indue impatience,
D'autant m'autoriser ma douce impertinence ?
Et si certains m'envient le bon état du jouet,
Ne distinguent sous l'ennui les fêlures du sujet.
De l'aube jusqu'à minuit, il faut penser les plaies.
Apparente perfection dont il manque les ailes :
Pour divine ascension, inutile prunelle
-D'infâme dimension- si Icare reste au sel.
Sur les pavés de quelles ruelles a-t'il glissé ?
De matière et modèles selon, s'est cabossé …
Docile en dentelle, bijoux trempé d'acier,
Ou breloque rebelle ardue à remmailler,
Peut-on se faire la belle s'il vient à ennuyer ?
A chérir telle une bible ; la décharge requise
Du fardeau est pénible -si encore sympathise,
En tout cas indicible car restant incomprise.
A l'ennemie connaissance le jeu n'est associé,
Car point trop d'innocence pour savoir apprécier
En complète conscience le jouet sans s'en lasser,
Il ne peut se plier aux caprices de l'enfance !
Saura-t il résister à l'indue impatience,
D'autant m'autoriser ma douce impertinence ?
Et si certains m'envient le bon état du jouet,
Ne distinguent sous l'ennui les fêlures du sujet.
De l'aube jusqu'à minuit, il faut penser les plaies.
Apparente perfection dont il manque les ailes :
Pour divine ascension, inutile prunelle
-D'infâme dimension- si Icare reste au sel.
Prison d'Ange
Des milles raisons de te haïr
Aucune n'incite à te trahir
Pour peu je saurai me damner
De cette soumission je m'effraie
Avant d'éteindre ma lumière
Tu as laissé au cimetière
De mon âme l'inconsciente consigne
De répondre d'or à tes signes
Étrange gardien de tes secrets
En moi le poison est ancré
Le philtre agira, éternel
Sur ta marionnette fidèle
Tu manies le fil de lin, seul
Et inconscient du blême linceul
Que tu déposes, magnanime,
Alors innocent de ton crime
Sur mes délicates épaules
Dès lors je m'éloigne du contrôle
Et malgré l'absence d'égards
A jamais sur toi mon regard
Liquides pensées
L'eau ruisselant dans ce silence si embellissant et fascinant.
Je suis hydrophile, m'affale sur le fil de cette eau facile :
Descente fatale sur vague létale, suicide fluvial sans froid final...
Après la pluit souffle le néant.
Je suis hydrophile, m'affale sur le fil de cette eau facile :
Descente fatale sur vague létale, suicide fluvial sans froid final...
Après la pluit souffle le néant.
Pôle Nord
Avec ténacité
L'eau douce originelle
M'a apprise l'eau salée
Qui posément m'appelle
Née de la blanche glace
Attirée par la mer
Doucement me détache
De la zone polaire
Point fixe de la sphère
En constante rotation
Sur laquelle sans fin j'ère
Fais ma révolution
Le dôme blanc est axial
A lui je me réfère
Car le pôle boréal
Est la latitude père
Et si elle s'affaiblit
Avant qu'elle ne se brise
Je viendrais soutenir
Notre blanche banquise
Car je tiens à mon port
Sage pilier d'attache
Mon fragile pôle nordQue j'adore sans relâche
L'eau douce originelle
M'a apprise l'eau salée
Qui posément m'appelle
Née de la blanche glace
Attirée par la mer
Doucement me détache
De la zone polaire
Point fixe de la sphère
En constante rotation
Sur laquelle sans fin j'ère
Fais ma révolution
Le dôme blanc est axial
A lui je me réfère
Car le pôle boréal
Est la latitude père
Et si elle s'affaiblit
Avant qu'elle ne se brise
Je viendrais soutenir
Notre blanche banquise
Car je tiens à mon port
Sage pilier d'attache
Mon fragile pôle nordQue j'adore sans relâche
Voyage sempiternel
Dans l'univers j'avance
Parmi toutes les planètes
Depuis longtemps je danse
Entre les mêmes comètes
Sur la portée stellaire
Je visite les notes
Je vais de terre en sphère
Je vis et je virevolte
Et pourtant une étoile
Quand je n'm'y attends pas
Dans le grand vide astral
S'impose de tout son la
J'ai trouvé ma maison
Parfaite mélodie
Où s'installe ma raison
Et aussi ma folie
J'y écris ma chanson
S'y accorde sa lumière
C'est quand à l'unisson
Que s'impose le tiers
Je quitte mon étoile
Et reprend mon voyage
Dans le grand vide astral
Avec tant de bagages
J'abandonne ma quête
M'installerai a coté
Sur une jolie planète
Et la contemplerai
A sa faible lueur
J'écrirai des poèmes
Dissimulant mes pleurs
A la planète blême
Parmi toutes les planètes
Depuis longtemps je danse
Entre les mêmes comètes
Sur la portée stellaire
Je visite les notes
Je vais de terre en sphère
Je vis et je virevolte
Et pourtant une étoile
Quand je n'm'y attends pas
Dans le grand vide astral
S'impose de tout son la
J'ai trouvé ma maison
Parfaite mélodie
Où s'installe ma raison
Et aussi ma folie
J'y écris ma chanson
S'y accorde sa lumière
C'est quand à l'unisson
Que s'impose le tiers
Je quitte mon étoile
Et reprend mon voyage
Dans le grand vide astral
Avec tant de bagages
J'abandonne ma quête
M'installerai a coté
Sur une jolie planète
Et la contemplerai
A sa faible lueur
J'écrirai des poèmes
Dissimulant mes pleurs
A la planète blême
Monstre invisible
Alors qu’il rôde ici ou la
Les yeux félins pareils au chat
De toutes mes dents je vous souris
Et dans mon ombre il se tapit.
Aimez-moi ! Aimez-moi !
Vous ne le voyez pas…
De mes mots tendres je vous ravis,
De l’attention je vous chéris ;
Et sans doute comme il aimerait
Cracher sur vos visages défaits.
Aimez-moi ! Aimez-moi !
Car il se tait pour ça…
Sans compassion, dans l’arrogance,
Il méprise tant vos manigances,
Et dans mes yeux brille encore
La passion des anges et dès lors,
Aimez-moi ! Aimez-moi !
Car il ne comprend pas…
Les yeux félins pareils au chat
De toutes mes dents je vous souris
Et dans mon ombre il se tapit.
Aimez-moi ! Aimez-moi !
Vous ne le voyez pas…
De mes mots tendres je vous ravis,
De l’attention je vous chéris ;
Et sans doute comme il aimerait
Cracher sur vos visages défaits.
Aimez-moi ! Aimez-moi !
Car il se tait pour ça…
Sans compassion, dans l’arrogance,
Il méprise tant vos manigances,
Et dans mes yeux brille encore
La passion des anges et dès lors,
Aimez-moi ! Aimez-moi !
Car il ne comprend pas…
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