Et les perles de ton emprise se défont de ma gorge exquise...

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dimanche 26 février 2012

Kafka

L’air de l’ennui noie l’univers
Et les poissons lune
Tout est à refaire
Je n’suis pas commune

Dans les méandres de l’étrange
Que valent les sages
Et je vous dérange
Que de cœurs en cage

Au coin du creux tourne la page
C’est sous ecstasy
L’âme en marécage
Que d’acrobaties
 
Com’on guy & come
Com’on guy & shine
 
Inside it’s raining fishes and nails all around me In the name of, in the name of, in the name of
Au nom de kafka Je m’envisage Et vous dévisage
Au nom de Kafka Je fantasie Et je vous souris
 

jeudi 7 juillet 2011

Liberty

Avance et vois se lève le jour d’avant.

Le jour d’avant enserre le sort scellé des cœurs aux vents : C’est ici


Aux censeurs qui s’élèvent, réponds le sang,

répands le son des sommations de trêve. Le sort attend : One two three


Entends le chant des fièvres : c’est lancinant, c’est entêtant

Sens le sol se soulève, c’est en tremblant qu’elle arrive


Les statues sur la grève sonnent l’avènement des cerfs-volants

Les affranchis achèvent le règne des grands : Liberty


Avance et vois se lève le jour d'avant sur les orants érigés en orfèvre
Pour les enfants de l'infini


Au commencement s'élèvent les drapeaux blancs
Et retombent les glaives des aspirants de liberty

mercredi 17 février 2010

Le garçon de la tombe d'à côté

Il a pas froid aux yeux
Ce garçon silencieux
Ce garçon rome-antique
Me réveille d’un non-sommeil
Des vers plein les oreilles
Pour romance poétique

Nos corps en symétrique…

Parce qu’on a du temps à tuer
Avec le garçon d’la tombe d’à coté
Oui on a l’éternité
Avec le garçon d’la tombe d’à coté


Sans vie sans vicissitude,
S’étendent nos certitudes
En état autarcique
Mon voisin de cimetière
N’en fait pas une affaire
Des clauses cosmétiques

Nos corps en symétrique…

Dans l’élan de notre prose
Intacts on tient la pause
Et nos rimes bucoliques
Se nourrissent de l’abîme
Aux pieds de nos racines
Passe-temps de rhétorique

Nos corps en symétrique…

C’est qu’il a l’âme coquine
Ce garçon qui badine
Sur des airs de cantiques
De nos cadavres exquis
S’esquissent des pans de vies
Qu’on aime nécrologiques

J’les préfère squelettiques…

Ce matin

Tout à l’heure
Je t’ai vu en leurre
Dans mes draps, minauder
Entre les plumes et les fleurs
De mon oreiller
Sous les premières lueurs
Et je n’ai pas le cœur à… me réveiller
Ce matin
Seule dans le satin
Je tiens mes songes en vain… tout s’éteint

Je veux y retourner

Je veux t’y retrouver

Rendez-moi S’il vous plait

Mon Rêve…


Cette nuit
Tout à ta merci
J’ai suivi la passion
Envahie de ces frissons
Que mon lit serti
A tes mains, asservie
Et dans cette pamoison… je me blottie
Ce matin
S’enfoncent abyssins
Mes songes assassins… tout s’éteint

Sous le charme
A l’aube des larmes
Je me love à l’envers
Alors que l’amère alarme
Me désespère
La lumière me désarme
Et je déplore le drame où… je te perds
Ce matin
Les vestiges au loin
Vertiges de ton parfum… tout s’éteint

Lila et Oneiros

Lila lit dans la lie de ses rêves
Attend que sonne l’hallali
Et en silence à l’aphélie
Elle se languit du bout des lèvres

Où que tu sois, où que tu rêves
Lila il n’y aura pas de trêve
Où que les doigts d’Oneiros t’élèvent
Lila parce que j’en crève


Lila libère toi de l’homélie
N’attends pas que cesse l’enfance
A ton tour entre dans la danse
Et oublie ta mélancolie
Lila n’attends pas d’aller au lit
De pissenlits sans révérence
Entre insomnie et abstinence
N’écoute pas ce qu’on te dit

Mais Lila se meurt d’impatience
Elle croit que la loi de la vie
Bannit les rêves hors de son lit
Lila laisse toi une chance
Où que tu sois, où que tu rêves
Lila il n’y aura pas de trêve
Où que les doigts d’Oneiros t’élèvent
Lila parce que j’en crève

'might be a boy into my brain

Si je n’ose, Que feras-tu ? Le verras-tu
Si j’implose Sauras-tu ? A ton insu
Que tu en as été la cause
Si je saigne Contre un signe
Le pire serait que tu me plaignes
Me dédaigne Si indigne
De toi, que ton silence m’atteigne

‘might be a boy into my brain

Hey you ! look at me, please
Hey you ! why don’t you see, so
Hey you ! je me languie de toi de toi de toi de toi….
Hey you ! look at me, please
Hey you ! Don’t you see me, really
Hey you ! et j’ai envie de toi de toi de toi de toi….


Sur ta pause Je me morfonds au plus profond
de ma névrose A quoi bon A l’abandon
Décompter toutes mes ecchymoses
Si j’espère Un égard
Quel mystère quel art pour te plaire
A travers un regard
et tu égares mon univers

lundi 21 décembre 2009

Oxymore

J’écoute couler ses larmes
Comme des prières qui se noient
Et je vois le poids des âmes
Semer le doute dans sa voix

Au lit de terre, au lit de pierre
Il aspire à la poésie
Se nourrit de tout et son contraire
M’alexitère et me contrarie

Mon homme oxymore
S’oxyde à mort
Sans sa ligne de rhétorique
Mon homme oxymore
S’oxyde à mort
Sans sa dose d’acide onirique


Il sait asservir sa muse
et au supplice s’assimile
Puis sa figure de style s’amuse
Souligne d’un sourire son profil

Au cœur du soir, au creux du noir
Il veut croire à la fantaisie
Fait de mon pouvoir, lit de l’illusoire
Son exutoire à l’hérésie

Il est mon souffre-candeur
Celui qui m’heurte et qui m’inspire,
Sur qui je souffle mes humeurs
Pour le meilleur comme pour le pire

Entre mes mains, avant demain
Mes mots sans fin le déraisonnent
Sans moi il s’éteint, je façonne son destin
Ses maux s’effacent et l’abandonnent

mardi 20 octobre 2009

Fiction

Mes émotions, Empruntées à la fiction
J'ai enfourché Mon destrier de papier :
De voyelles, en pixels Et je chevauche sur la toile :
Auxiliaire, mode binaire. Hissez la voile du corsaire !
Voyager De mon boudoir au comptoir
D’un flibustier, A l’archipel nos mains s’emmêlent...

J'veux m'échapper, Passer la porte de l'Odyssée,
Les illustrés De l'art d'Ausone me donne les clefs :
Me blasonne en baronne, Et je conjugue l'aventure :
Au passé, au futur Dans l’ombre d’une salle de ciné
Telles Gorgones De Babel à Babylone
Sous les chandelles, L’conditionnel nous donne des ailes...

Vers l’irréel, De Cromwell à la pucelle
Les cœurs déments Sur les traces des conquérants :
En duel, immortels, Où les prémisses d’ambitions :
De nano, à robot Nourrissent les révolutions
Sous le ciel De nos attelles accessoires
Nos regards scellent La citadelle de nos cauchemars

Je perd pas espoir
D’en faire mon histoire
Je vais je m’égare
Arborant haut mon étendard
Non je perd pas espoir
D’en faire ma victoire
Je vais au hasard
De l’autre coté du miroir

samedi 19 septembre 2009

Wake up

J’ai le cœur en forme de gruyère
Rempli de courants d’air
Tout le reste est froid et glacé
Pas de quoi s’attarder
Tout le reste est froid
Allergique aux émois

J’ai le corps en forme de poussière
Délicate et légère
Ma frêl’ statue s’envole au vent
Se mêle au firmament
Tout le reste est là
Cédé entre tes doigts

J’ai le crâne en forme de mystère
Univers de chimères
Une sphère de caractère
Enigme douce-amère
Tout le reste pour toi
Ne sera que tracas

Aux épines tu vas te frotter
et déjà tu panses tes plaies
Pas de pleures pas de douceur
Que du sucré salé
Wake up Break up
I do it so lonely
I do it so free
Wake up Break up
I do it so lovely

Marguerite

Les yeux secs et le cœur en croix,
Jusqu’au crépuscule des rois
Apprends que je ne danse pas
Sur nos choubidoubidouhuaa
J’irai bien revoir la lune
Quitte à me faire de la peine,
J’irai forcer ma fortune
Quitte à être encore à la traîne

La tombée des fois et des fils
Pour que les couronnes s’unissent
Perdent les puissants décadents
Dans l’esquisse du vice et du vent
Elle voudrait revoir la lune
Quitte à se faire de la peine,
Elle a forcé sa fortune
Quitte à être encore à la traîne

Acclamez les enfants du roi
La fille-fleur les montre du doigt
La Rose d’Anjou au rouge sang
S’éteint aux royaumes renaissants
Elle voulait revoir la lune
Quitte à se faire de la peine,
Elle a vu son infortune
Quitte à être encore à la traîne

Elle vole
Au dessus des nuits insolites
Les cheveux blonds de Marguerite
Elle vole
Jusqu’à la folie elle s’effrite
Envoutée du vent des élites

vendredi 20 mars 2009

Mort de pacotille

Croyais tu qu’un jour je saurai ?

Le rouge à lèvre a débordé,
Et l’eye liner s’est imparfait
Ses boucles brunes permanentées
Soyeuses, ont échoué à mes pieds
Ses larmes, ruisseau sec et salé,
ont lavé ses joues empourprées

Le trait de la craie blanche dessine
Le tour de ses hanches assassines
Et sans ses airs de Colombine
Son corps vêtu d’hémoglobine
Dans les épines des aubépines
Git là et la ruine s’enracine

Euphorique candy-phobie
A laquelle moi je remédie
Ainsi ma lame scarifie
Cette comédie tant haït
Atrophiant lady fantaisie
Congédiant ces idées sexy

Pourquoi ? Pour toi, pour moi.
Pas de séries, juste une fois,
Juste faire couler son mascara,
J’ai tué la fille sexy-paillette,
I’ve killed the gal’ sexy-chocolate…

Poupées pâles

L’antre des excès accessoires :
Ces enfants aux yeux peints en noirs,
Au corps blanc, confessent au manoir
Usine austère pour purgatoire

Leur prière résonne aux tympans
Polyphonie des chœurs ardents :
Une communion de cris stridents
Et d’encre pour dessiner leur clan

Une collection de poupées rares
Âmes solitaires contradictoires
Déverse les fleurs du désespoir
Dans une ivresse jubilatoire

Et dans leur danse d’élans déments
Où l’acier percute les rubans
Et dans la sueur et dans le sang
Les cœurs s’abîment à contretemps

Alors leurs ongles noirs arrachent la peau de leur peut-être
Si les anges dansent et les anges rient… poupées sales, corps a mal
Si les anges pansent et les anges prient… poupées pâles, cœurs d’opale

dimanche 8 mars 2009

Californie -en route vers la-

Terre ou asphalte sous la poussière :
Ce n’est qu’une question de matière.
Les routes s’enlassent, et lassent et trépassent,
Tissant mes choix, usant mes godasses,
Au hasard des trains et des coups de cœur,
Sur les traces de Steinbeck et Miller.
Je t’ai laissé devant nos Posters ;
Je vais rejoindre les voies légendaires.

De la folie au fond de mes poches,
De la foi sans faille dans ma saccoche :
Suivre les lignes d’avions dans le ciel,
Prendre des couleurs, me bruler les ailes ;
Me retourner dans tous les états,
Cueillir la fleur de tous les émois…
Je n’ai de regret que toi que nous
Quand à l’aube l’est apparait si flou

dimanche 29 juin 2008

Je sans fin

Entre dans le jeu sous ma loi
Et tour à tour apprend le Je
Etre à la table ne fait pas foi
Rien n’est joué jusqu’au milieu

Soit ! lance le dé et croise les doigts
Que le hasard ne nous roule pas
Car si tu gagnes tu me perds
Car si je gagne je me perds

Jusqu’au plateau ce fut facile
Sauter trois cases pour nos instincts
Vient la partie la plus subtile
Où les égos perdent des points

A chaque coup un passe deux double
Ne compte pas sur moi pour l’oie
Excès de dé mon pion se trouble
Je recule déjà de mille pas

Et au virage tu dérapas
Dans cette spirale tu m’exaspères
de combat il ne fallait pas
de défi je n’avais que faire

Plus stratégique qu’il n’y parait
Le jeu de moi n’en a pas l’air
Finissons en s’il ne te plait
Echec et mat c’est mon Jocker

mercredi 19 septembre 2007

Cherry (on the top of the cake)

Le miroir de mon cœur est vide
Mon double d’âme indivisible
Ma main cherche celle de mon ombre
Devrais je faire le tour du monde ?

Au jeu de chance de l’évidence
Faire que l’errance ne soit souffrance
Malgré les aubes solitaires
Aimer la marche singulière

Selon le sort jusqu’à l’aurore
Gouter l’accord des corps encore
Et se rêver le cœur en cage
Comme le présage au bon voyage

Croiser les doigts pour que demain
Ne soit trop vain, ne soit trop loin
Et qu’à la loi des parallèles
Se plient se lient nos âmes plurielles

Qui a cru les apparences ?
Si pleines du poids de l’absence…
Attendre et regarder
Who’s gonna put the cherry cherry
Attendre pour partager
My sweet cake and cherry cherry