Rien assez par ici Pour nous réconforter
Et j’essaie tant d’ici Jusqu’ou devrais-je aller?
Chaque pas contre mon vent Qui me pousse au-delà
Pourtant me retournant Par terre je n’aperçois
Nulle trace alentours ; Comme le papillon
Qui vole sans concours, Regrettant son cocon
Car je suis l’éphémère Colorée quelques heures
Je pose en solitaire Au doigt de celle de coeur
Brillant par ma présence Mais de rire chaque éclat
Résonne dans l’absence Et la nuit tombera.
J’ordonne au Nycthémère, A la chute héliatique.
Pour défier Jupiter ! Crépuscule écliptique :
J’ai le pouvoir du temps -Souhaité à l’azuré,
Et les clefs du moment Ou moi seule déciderai
Si mon destin s’emmêle, A l’ombre du clair de lune
De laisser choir mes ailes, Consentant à la brune.