Du regard électrique se décharge, récurrente,
La tension organique d'une étreinte latente.
Licencieux indolent à l'allure lascive
Libère le stupéfiant qui me rendra captive :
Excès endorphinique ! De son corps me sustente
Son présent est phallique, sa faveur déférente.
En termes langoureux, dans l'essence de l'attente
Je joue à l'amoureux, le corps en dilettante.
De la phase organique fini par liquéfier,
Par l'extrait extatique sans en être affectés.
Qu'entière nudité ceigne le geste de la lame
Sans pourtant qu'elle n'atteigne la pudeur de nos âmes.
Connexion apathique, envie prépondérante.
Gare aux cœurs angéliques si la pression augmente,
L'asystole est d'usage : Fusion épidermique
Nécessite sous corsage d'aucun signe spasmodique.
A la grâce vénérienne pour m'y abandonner,
Dans une danse aérienne aux pulsions ordonnées,
Combien de temps durera, mon désir en otage,
L'alchimie dans nos draps, mon cœur en naufrage ?
Sans promesse ni contrat au rapport antalgique,
L'histoire reste en l'état, la bouffée d'air toxique.
Etrange, démoniaque jeu charnel modéré
Si le rythme cardiaque n'est pas considéré.
De l'organe sans scrupule il me faut m'affranchir,
Oublier la cellule de mon antre martyre
Où la main tentatrice me retient à l'empire.
Sinon dévastatrice, à moins de m'allant pire ;
Rompre l'ensorcellement dans un dernier soupir.
Pour un cœur, renonçer à l'objet du désir