La galerie de Lisa
Quand je serais grand, le monde sera beau
Et les perles de ton emprise se défont de ma gorge exquise...
dimanche 5 mars 2017
jeudi 11 août 2016
vendredi 17 juin 2016
La timidité des cimes
Il faut du vent autour
Le vide pour atours
Aux corps écorchées
Les corps ne se touchent pas
La lumière les entoure
Dessine leur pourtours
Pour mieux les protéger
Sous les cimes sous leurs doigts
Les fleurs grandissent au jour
Et leurs bruissements courent
Sur les corps esseulés
mercredi 23 septembre 2015
samedi 17 janvier 2015
citron-chat
Surveille l'ombre gracile du chaton
Qui du haut des toits
Parade et tutoie les citrons
Le pied nu
Petit pas sur le sable
Une empreinte au grain fin
Que balaye la vague
Le pied fin et fragile
Marque sombre et subtile
Au rivage docile
L'écume reprends ses droits
Variations à l’abandon
Abandon, nom masculin
Sens 1 Céder à ses penchants.
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Sens 2 Se détendre.
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Sens 3 Renoncer à.
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Sens 4 Quitter, délaisser.
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Sens 5 Faire défaut.
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Elle s'y est arrêtée, apeurée et n'est plus repartie
Les genoux au menton, toute recroquevillée
Elle a visité ma vie et y a planté
Quelques sourires fleuris
Paris, Rome, Londres
Le garçon qui voulait être parfait
Auto-contemplation
La tête dans les nuages
Que le jour a froissé
Je l’ai lancée dans le ciel étoilé
Et le jour s'est fâché
J'ai un trou dans le cœur
J'ai volé un bout de ciel bleu
Pour le reboucher
La tête dans les nuages
Les pensées passent, soulagent
Jouons au jeu
Et gageons que je gagne
Les faux-semblants scellent les joies
Murmurez mensonges et hypocrisies
Zone de confort
Séditieux
Nuit à Sapa
Nature nippone
Solaire sensuel
M’emplie de la mélodie des papillons,
Mes sens s’agitent en tous sens, à l’envers ;
L’impertinence siffle dans mon sang
D’un air négligé,
mardi 7 août 2012
dimanche 26 février 2012
Kafka
jeudi 7 juillet 2011
Liberty
Avance et vois se lève le jour d’avant.
Le jour d’avant enserre le sort scellé des cœurs aux vents : C’est ici
Aux censeurs qui s’élèvent, réponds le sang,
répands le son des sommations de trêve. Le sort attend : One two three
Entends le chant des fièvres : c’est lancinant, c’est entêtant
Sens le sol se soulève, c’est en tremblant qu’elle arrive
Les statues sur la grève sonnent l’avènement des cerfs-volants
Les affranchis achèvent le règne des grands : Liberty
Avance et vois se lève le jour d'avant sur les orants érigés en orfèvre
Pour les enfants de l'infini
Au commencement s'élèvent les drapeaux blancs
Et retombent les glaives des aspirants de liberty
dimanche 26 décembre 2010
dimanche 19 septembre 2010
mercredi 17 février 2010
Le garçon de la tombe d'à côté
Ce garçon silencieux
Ce garçon rome-antique
Me réveille d’un non-sommeil
Des vers plein les oreilles
Pour romance poétique
Nos corps en symétrique…
Parce qu’on a du temps à tuer
Avec le garçon d’la tombe d’à coté
Oui on a l’éternité
Avec le garçon d’la tombe d’à coté
Sans vie sans vicissitude,
S’étendent nos certitudes
En état autarcique
Mon voisin de cimetière
N’en fait pas une affaire
Des clauses cosmétiques
Nos corps en symétrique…
Dans l’élan de notre prose
Intacts on tient la pause
Et nos rimes bucoliques
Se nourrissent de l’abîme
Aux pieds de nos racines
Passe-temps de rhétorique
Nos corps en symétrique…
C’est qu’il a l’âme coquine
Ce garçon qui badine
Sur des airs de cantiques
De nos cadavres exquis
S’esquissent des pans de vies
Qu’on aime nécrologiques
J’les préfère squelettiques…
Ce matin
Je t’ai vu en leurre
Dans mes draps, minauder
Entre les plumes et les fleurs
De mon oreiller
Sous les premières lueurs
Et je n’ai pas le cœur à… me réveiller
Ce matin
Seule dans le satin
Je tiens mes songes en vain… tout s’éteint
Cette nuit
Tout à ta merci
J’ai suivi la passion
Envahie de ces frissons
Que mon lit serti
A tes mains, asservie
Et dans cette pamoison… je me blottie
Ce matin
S’enfoncent abyssins
Mes songes assassins… tout s’éteint
Sous le charme
A l’aube des larmes
Je me love à l’envers
Alors que l’amère alarme
Me désespère
La lumière me désarme
Et je déplore le drame où… je te perds
Ce matin
Les vestiges au loin
Vertiges de ton parfum… tout s’éteint
Lila et Oneiros
Attend que sonne l’hallali
Et en silence à l’aphélie
Elle se languit du bout des lèvres
Où que tu sois, où que tu rêves
Lila il n’y aura pas de trêve
Où que les doigts d’Oneiros t’élèvent
Lila parce que j’en crève
Lila libère toi de l’homélie
N’attends pas que cesse l’enfance
A ton tour entre dans la danse
Et oublie ta mélancolie
Lila n’attends pas d’aller au lit
De pissenlits sans révérence
Entre insomnie et abstinence
N’écoute pas ce qu’on te dit
Mais Lila se meurt d’impatience
Elle croit que la loi de la vie
Bannit les rêves hors de son lit
Lila laisse toi une chance
Où que tu sois, où que tu rêves
Lila il n’y aura pas de trêve
Où que les doigts d’Oneiros t’élèvent
Lila parce que j’en crève
'might be a boy into my brain
Si j’implose Sauras-tu ? A ton insu
Que tu en as été la cause
Si je saigne Contre un signe
Le pire serait que tu me plaignes
Me dédaigne Si indigne
De toi, que ton silence m’atteigne
‘might be a boy into my brain
Hey you ! look at me, please
Hey you ! why don’t you see, so
Hey you ! je me languie de toi de toi de toi de toi….
Hey you ! look at me, please
Hey you ! Don’t you see me, really
Hey you ! et j’ai envie de toi de toi de toi de toi….
Sur ta pause Je me morfonds au plus profond
de ma névrose A quoi bon A l’abandon
Décompter toutes mes ecchymoses
Si j’espère Un égard
Quel mystère quel art pour te plaire
A travers un regard
et tu égares mon univers
lundi 21 décembre 2009
Oxymore
Comme des prières qui se noient
Et je vois le poids des âmes
Semer le doute dans sa voix
Au lit de terre, au lit de pierre
Il aspire à la poésie
Se nourrit de tout et son contraire
M’alexitère et me contrarie
Mon homme oxymore
S’oxyde à mort
Sans sa ligne de rhétorique
Mon homme oxymore
S’oxyde à mort
Sans sa dose d’acide onirique
Il sait asservir sa muse
et au supplice s’assimile
Puis sa figure de style s’amuse
Souligne d’un sourire son profil
Au cœur du soir, au creux du noir
Il veut croire à la fantaisie
Fait de mon pouvoir, lit de l’illusoire
Son exutoire à l’hérésie
Il est mon souffre-candeur
Celui qui m’heurte et qui m’inspire,
Sur qui je souffle mes humeurs
Pour le meilleur comme pour le pire
Entre mes mains, avant demain
Mes mots sans fin le déraisonnent
Sans moi il s’éteint, je façonne son destin
Ses maux s’effacent et l’abandonnent
mardi 20 octobre 2009
Fiction
J'ai enfourché Mon destrier de papier :
De voyelles, en pixels Et je chevauche sur la toile :
Auxiliaire, mode binaire. Hissez la voile du corsaire !
Voyager De mon boudoir au comptoir
D’un flibustier, A l’archipel nos mains s’emmêlent...
J'veux m'échapper, Passer la porte de l'Odyssée,
Les illustrés De l'art d'Ausone me donne les clefs :
Me blasonne en baronne, Et je conjugue l'aventure :
Au passé, au futur Dans l’ombre d’une salle de ciné
Telles Gorgones De Babel à Babylone
Sous les chandelles, L’conditionnel nous donne des ailes...
Vers l’irréel, De Cromwell à la pucelle
Les cœurs déments Sur les traces des conquérants :
En duel, immortels, Où les prémisses d’ambitions :
De nano, à robot Nourrissent les révolutions
Sous le ciel De nos attelles accessoires
Nos regards scellent La citadelle de nos cauchemars
Je perd pas espoir
D’en faire mon histoire
Je vais je m’égare
Arborant haut mon étendard
Non je perd pas espoir
D’en faire ma victoire
Je vais au hasard
De l’autre coté du miroir
samedi 19 septembre 2009
Wake up
Rempli de courants d’air
Tout le reste est froid et glacé
Pas de quoi s’attarder
Tout le reste est froid
Allergique aux émois
J’ai le corps en forme de poussière
Délicate et légère
Ma frêl’ statue s’envole au vent
Se mêle au firmament
Tout le reste est là
Cédé entre tes doigts
J’ai le crâne en forme de mystère
Univers de chimères
Une sphère de caractère
Enigme douce-amère
Tout le reste pour toi
Ne sera que tracas
Aux épines tu vas te frotter
et déjà tu panses tes plaies
Pas de pleures pas de douceur
Que du sucré salé
Wake up Break up
I do it so lonely
I do it so free
Wake up Break up
I do it so lovely
Marguerite
Jusqu’au crépuscule des rois
Apprends que je ne danse pas
Sur nos choubidoubidouhuaa
J’irai bien revoir la lune
Quitte à me faire de la peine,
J’irai forcer ma fortune
Quitte à être encore à la traîne
La tombée des fois et des fils
Pour que les couronnes s’unissent
Perdent les puissants décadents
Dans l’esquisse du vice et du vent
Elle voudrait revoir la lune
Quitte à se faire de la peine,
Elle a forcé sa fortune
Quitte à être encore à la traîne
Acclamez les enfants du roi
La fille-fleur les montre du doigt
La Rose d’Anjou au rouge sang
S’éteint aux royaumes renaissants
Elle voulait revoir la lune
Quitte à se faire de la peine,
Elle a vu son infortune
Quitte à être encore à la traîne
Elle vole
Au dessus des nuits insolites
Les cheveux blonds de Marguerite
Elle vole
Jusqu’à la folie elle s’effrite
Envoutée du vent des élites
dimanche 17 mai 2009
vendredi 20 mars 2009
Mort de pacotille
Le rouge à lèvre a débordé,
Et l’eye liner s’est imparfait
Ses boucles brunes permanentées
Soyeuses, ont échoué à mes pieds
Ses larmes, ruisseau sec et salé,
ont lavé ses joues empourprées
Le trait de la craie blanche dessine
Le tour de ses hanches assassines
Et sans ses airs de Colombine
Son corps vêtu d’hémoglobine
Dans les épines des aubépines
Git là et la ruine s’enracine
Euphorique candy-phobie
A laquelle moi je remédie
Ainsi ma lame scarifie
Cette comédie tant haït
Atrophiant lady fantaisie
Congédiant ces idées sexy
Pourquoi ? Pour toi, pour moi.
Pas de séries, juste une fois,
Juste faire couler son mascara,
J’ai tué la fille sexy-paillette,
I’ve killed the gal’ sexy-chocolate…
Poupées pâles
Ces enfants aux yeux peints en noirs,
Au corps blanc, confessent au manoir
Usine austère pour purgatoire
Leur prière résonne aux tympans
Polyphonie des chœurs ardents :
Une communion de cris stridents
Et d’encre pour dessiner leur clan
Une collection de poupées rares
Âmes solitaires contradictoires
Déverse les fleurs du désespoir
Dans une ivresse jubilatoire
Et dans leur danse d’élans déments
Où l’acier percute les rubans
Et dans la sueur et dans le sang
Les cœurs s’abîment à contretemps
Alors leurs ongles noirs arrachent la peau de leur peut-être
Si les anges dansent et les anges rient… poupées sales, corps a mal
Si les anges pansent et les anges prient… poupées pâles, cœurs d’opale
dimanche 8 mars 2009
Californie -en route vers la-
Ce n’est qu’une question de matière.
Les routes s’enlassent, et lassent et trépassent,
Tissant mes choix, usant mes godasses,
Au hasard des trains et des coups de cœur,
Sur les traces de Steinbeck et Miller.
Je t’ai laissé devant nos Posters ;
Je vais rejoindre les voies légendaires.
De la folie au fond de mes poches,
De la foi sans faille dans ma saccoche :
Suivre les lignes d’avions dans le ciel,
Prendre des couleurs, me bruler les ailes ;
Me retourner dans tous les états,
Cueillir la fleur de tous les émois…
Je n’ai de regret que toi que nous
Quand à l’aube l’est apparait si flou
dimanche 29 juin 2008
Je sans fin
Et tour à tour apprend le Je
Etre à la table ne fait pas foi
Rien n’est joué jusqu’au milieu
Soit ! lance le dé et croise les doigts
Que le hasard ne nous roule pas
Car si tu gagnes tu me perds
Car si je gagne je me perds
Jusqu’au plateau ce fut facile
Sauter trois cases pour nos instincts
Vient la partie la plus subtile
Où les égos perdent des points
A chaque coup un passe deux double
Ne compte pas sur moi pour l’oie
Excès de dé mon pion se trouble
Je recule déjà de mille pas
Et au virage tu dérapas
Dans cette spirale tu m’exaspères
de combat il ne fallait pas
de défi je n’avais que faire
Plus stratégique qu’il n’y parait
Le jeu de moi n’en a pas l’air
Finissons en s’il ne te plait
Echec et mat c’est mon Jocker
mardi 20 mai 2008
lundi 14 avril 2008
E.L.L.E.
Dessine ton caractère Sur les lignes du cahier;
De tes courbes les mots glissent, Déclinant les névroses
Dont les pages se nourrissent ; Ta chair rythme la prose
Que tant de mains esquissent Et fleurissent et transposent;
Ton pronom personnel Autorise le survol
Rhétorique, la dentelle D'alphabet, l'hyperbole.
Et ta chaleur intime Guide la verve du poète
Et les plumes s’abîment A tes humeurs secrètes,
Favorites à la rime Dans une éloquence muette;
Quand dans tes plaies ils gravent Leur sensibilité,
Ils déposent leur épave Faconde et excitée.
samedi 22 mars 2008
survivant du réel
Et les larmes une fois l’an Submergent la fiction.
L’image se consumant Emporte dans son sillon
La substance du vivant Et laisse un corps brouillon,
Inerte dans le néant, Doucement se glacer,
Nu des chimères d’antan, Et mourir et pleurer.
Ses yeux suivent impatients,La pellicule qui s’envole ;
Attendant cruellement qu’elle revienne au sol
pour draper à nouveau ses épaules dénudées
d’une fable, d’un scenario et le réanimer
lundi 17 mars 2008
Régression
Je marche à l’envers, à l’inverse du monde ;
Sur la marelle du temps, je me suis étendue,
Et loin dans le ciel blanc mon caillou s’est perdu.
Prisonnière malgré tout du printemps de ma vie,
Le carcan n’est plus doux, même aux barreaux fleuris !
Car les feuilles rougissent aux tréfonds de mon corps
Et s’amassent et pourrissent, l’entraînant à sa mort.
Et mon oreille inquiète, au pays enchanté,
Entend bien la clochette des créatures ailées…
Tombée la tête en l’air dans le calendrier
Je ne sais me complaire dans cette chute effrénée.
Ni leurre à mon talon, ni le rouge à mes lèvres
Ne feront illusion à cette maudite fièvre.
Du désinvolte Hermès : stopper la course folle,
Qui dans sa maladresse s’est trompé de boussole,
Je veux que les cristaux sinistrement solides
Ruissellent à nouveau dans le sens du vide.
Ma fontaine de Jouvence, jamais ne se tarie,
A l’heure de l’insouciance, quand les anges dansent et rient,
Mais il manque l’innocence à mon arbre de vie
Qui nourrit dans l’enfance des bourgeons de folie.
Etendue à son seuil, des étoiles sur ma peau,
Je contemple les feuilles dont je pleure le repos.
Et chaque instant lucide dans cette contemplation
Trouve l’aiguille perfide qui distille son poison.
samedi 15 mars 2008
En dernier seulement
Connu et su, de mes mystères
T'accoutumer, qu'au ministère
Les justes clefs t'accordent l'accès.
Avant de découvrir, jacent,
La géométrie de mes veines ;
Apprends patiemment l'incertaine
Et retord grammaire de mon sang.
Ne réponds pas à la rumeur,
Suis le courant et s'il est lent
Avance vers moi à pas prudents.
Ecoute le rythme de mon cœur.
Adopte la souplesse du charmeur
De serpents, de mes artifices
Comprends les règles qui régissent
La variation de mes humeurs.
Pardonne mes fières réticences,
Retiens ma main à l'indécise
Direction que je n'ai pas prise.
Devine en moi toute l'innocence
Qui excusera nombreux caprices.
Au seuil de mes pensées funèbres,
N'approche pas de ces ténèbres ;
Ne regarde pas mes cicatrices.
Devine chimères et secrets,
Observe et comprends mes couleurs.
Attends demain s'il n'est pas l'heure,
Qu'au crépuscule sans m'apeurer,
Quand mes défenses seront brisées,
Que tu sauras le bon moment
Seulement alors, alors seulement,
En dernier sera le baiser.
lundi 10 mars 2008
Ataxie érotique
La tension organique d'une étreinte latente.
Licencieux indolent à l'allure lascive
Libère le stupéfiant qui me rendra captive :
Excès endorphinique ! De son corps me sustente
Son présent est phallique, sa faveur déférente.
En termes langoureux, dans l'essence de l'attente
Je joue à l'amoureux, le corps en dilettante.
De la phase organique fini par liquéfier,
Par l'extrait extatique sans en être affectés.
Qu'entière nudité ceigne le geste de la lame
Sans pourtant qu'elle n'atteigne la pudeur de nos âmes.
Connexion apathique, envie prépondérante.
Gare aux cœurs angéliques si la pression augmente,
L'asystole est d'usage : Fusion épidermique
Nécessite sous corsage d'aucun signe spasmodique.
A la grâce vénérienne pour m'y abandonner,
Dans une danse aérienne aux pulsions ordonnées,
Combien de temps durera, mon désir en otage,
L'alchimie dans nos draps, mon cœur en naufrage ?
Sans promesse ni contrat au rapport antalgique,
L'histoire reste en l'état, la bouffée d'air toxique.
Etrange, démoniaque jeu charnel modéré
Si le rythme cardiaque n'est pas considéré.
De l'organe sans scrupule il me faut m'affranchir,
Oublier la cellule de mon antre martyre
Où la main tentatrice me retient à l'empire.
Sinon dévastatrice, à moins de m'allant pire ;
Rompre l'ensorcellement dans un dernier soupir.
Pour un cœur, renonçer à l'objet du désir
samedi 1 mars 2008
De Succube
Ou amèrement le regretteras.
Si tu t'attardes à mes yeux verts,
Tu entres dans le jeu pervers
Et à ma toile seras piégé
Car ici je suis l'araignée.
A mon déhanché de vipère
Ne succombe pas, car plus sévère
Est la morsure ; et le poison
Distille le létal frisson.
Par delà les feux de l'enfer
Certains me nomment Lucifer…
Epouse la bête et fêtes mon corps
A la lueur des flammes, encore !
Nourrit le malin du cancer :
Un soupçon de toi pour dessert
Parfaira le divin festin
Dont je me délecte en latin ;
Mais nulle réponse à tes prières
Jusqu'avant l'aube où je t'enterre.
Ton sang devenu diabolique :
Idem. Je reste satanique,
Convoite déjà une autre chair
A pervertir. Au baptistère,
L'hémorragie pour le vilain
Abreuve mes charmes sibyllins ;
Ma collection au cimetière
Tarie mes larmes délétères.
jeudi 6 décembre 2007
samedi 3 novembre 2007
WANTED FLOWERS, STARS AND BUTTERFLIES
Even not about love, I wish you a story.
Can’t you find any tale, even not of fairy.
From dawn to sun goes down, is it that nice having
Feet so deep in the ground, so far from the sweet thing ?
Shadows are on your skin, clouds all around your mind ;
Your nights, full of bad dreams, making you barely blind
You’re wearing a bright smile, swimming in this warm lake
But hazy illusion, although water is fake
So leave this masquerade! Where in flesh are your fears?
What’s your heart bounding for? How make flowing your tears?
Behind the blue iris, where' used to drown some nights
The impenetrable thoughts don’t emit any lights
Up your eyes, rise from it, don’t follow their step track.
Take an inspiration, above find your way back.
The Love's Artist
Sketching the picture Of what you should be
She writes your story; Washes the erasure
With tears of clearness. You don’t have to make
Promise or to fake Some sort of weakness
She’s not waiting for A song of your own,
She’s already drawn Outline and color
Behind her eyelids. An eyelash blinking
Paints your main feeling; On this dream, she feeds,
Drinks in the source of Imagination
Holy illusion For a moment off,
Lying on your shade She can, through the fear,
Close her eyes and hear Melodies she made.
No need of your arm To heat her body
Just the memory Makes her shoulder warm.
The taste of your lip Caress of your keen
Fingers on her skin Started her art trip.
But if you care, do Burn the false painting,
Don’t let her sinking In love without you.