Et les perles de ton emprise se défont de ma gorge exquise...

dimanche 5 mars 2017

folie naturelle #3


jeudi 11 août 2016

hors-champs : nu inside


vendredi 17 juin 2016

La timidité des cimes

L'écorce ne suffit pas
Il faut du vent autour
Le vide pour atours
Aux corps écorchées

Les corps ne se touchent pas
La lumière les entoure
Dessine leur pourtours
Pour mieux les protéger

Sous les cimes sous leurs doigts
Les fleurs grandissent au jour
Et leurs bruissements courent
Sur les corps esseulés

mercredi 23 septembre 2015

samedi 17 janvier 2015

citron-chat


Le citronnier au creux de la cours
Surveille l'ombre gracile du chaton
Qui du haut des toits
Parade et tutoie les citrons

Le pied nu


Le pied nu enfantin
Petit pas sur le sable
Une empreinte au grain fin
Que balaye la vague
Le pied fin et fragile
Marque sombre et subtile
Au rivage docile
L'écume reprends ses droits

Variations à l’abandon




Abandon, nom masculin
Sens 1 Céder à ses penchants.
Sens 2 Se détendre.
Sens 3 Renoncer à.
Sens 4 Quitter, délaisser.
Sens 5 Faire défaut.
***
(1)
Elle a visité ma nuit comme un hérisson endormi
Elle s'y est arrêtée, apeurée et n'est plus repartie
Les genoux au menton, toute recroquevillée
Elle a visité ma vie et y a planté
Quelques sourires fleuris

***
(2)
Maudite muse sans foi s’amuse
Cent fois de sa tendre soumise.
Sans fin tes atermoiements m’usent
Et m’ennuient. Mais dis quelles ruses
Choisiras tu cette fois sans méprises ?
Maudite muse, sans cesse abuse
Toujours sans promesse, à ta guise
me délaisses et me laisse confuse.

***


(3)
Marionnette, funambule, sur le fil
J’enfile mes idées au fil du temps
Bouche cousue je fabule, labile
Mais n’ayez crainte des faux-semblants
Finalement, je suis une fille facile
Qui s’emmêle de temps en temps
Du coup, je me fais de la bile
Des nœuds, dénudée en dedans
Ainsi me font et défont, habiles
Les spectateurs du premier rang

***
(4)
Elle se prélasse et se lasse de ses caresses asservies
Et pourtant sans cesses y revient
Se laisse aller sous le seau de ses mains
Elle sait l’essence des envies
Et l’inconstance de ses danses
Nie les évidences en vain

***
(5)
Les iris ne se posent plus sur moi
Et les jolies pensées me traversent,
Transparent que je suis. Comme j’ai froid,
Un brin de mauvaise herbe dans l’averse.
J’ai perdu mes racines, et me courbe
Plus encore que le saule. En vain
Je retournerai poussière ou tourbe
Mes pleures perlent, déjà j’entends le train

Paris, Rome, Londres



Les toits mouillés sous un ciel blanc
Un matin pluvieux en robe de pavés
Ses larmes sur les vitres glacées

Rose plume, bleu olive, jaune parme
La ville s’étend sous le soleil
Chuchotte sa chaleur à mon oreille

Les corps nus en transe
La peau, les briques, plic ploc
La nuit transpire d’errances

Le garçon qui voulait être parfait


Le garçon qui voulait être parfait
A construit sa vie d’illusions
Sert des sourires contrefaits
A tous en toutes occasions
Le garçon qui voulait être parfait
A eu un rôle à sa mesure
Un costume bien taillé
Des chaussures à sa pointure
Le garçon qui voulait être parfait
S’ennui dans ses beaux habits
Depuis qu’il m’a rencontrée
Il rêve d’un peu de folie

Auto-contemplation




J’ai trouvé un morceau de miroir
Où se reflétait le ciel gris du soir
Je l’ai retourné, le reflet a changé

J’ai gardé le petit morceau cassé
Je m’y suis regardé
Ce n’était pas beau à voir

J’ai pris le morceau de miroir
J’y ai peint des histoires
Et le monde a changé

La tête dans les nuages



***
J'ai dessiné une lune de papier
Que le jour a froissé
Je l’ai lancée dans le ciel étoilé
Et le jour s'est fâché
***
J'ai un trou dans le cœur
J'ai volé un bout de ciel bleu
Pour le reboucher
J’ai un cœur bicolore
***
La tête dans les nuages
Les pensées poussent, sauvages
Les pensées passent, soulagent
Dans l'azur des esprits volages

Jouons au jeu

-->
Jouons au jeu dangereux de l'illusion
Et gageons que je gagne
Les faux-semblants scellent les joies
Allons enfants de la patrie
Murmurez mensonges et hypocrisies

Zone de confort




Je regarde les astres, étendu sur le sol
Et contemple le désastre de cette étrange fable
Ici c’est rassurant, ici c’est confortable
Et je n’ose lâcher mon illusoire boussole

Comment puis-je oublier ? J’ai connu les étoiles,
La sensation stellaire. Ici les pieds sur terre,
L’horizon est constant et ma tête à l’envers.
Comment pourrais-je retrouver l’hypnose verticale ?

Comment échapper à cette pâle pesanteur
Qui me prive de l’extase essentielle
Du tourbillon, de la décharge émotionnelle
Comment réamorcer mon cœur ?

Ici tout va bien, aucune turbulence…
Mais j’ai perçu l’esquisse, effrayante de mystère,
J’ai vu la promesse des lendemains que je perds.
Ici je sais chaque pas chaque ligne chaque sens

Pourtant je suis perdu. J’ai connu les étoiles...

Séditieux

-->
Au loin les fumées noires apaisent les cauchemars,
Au loin s’échouent les combats et les foudres. Là où
La circonvolution des rêves trouve son épicentre et s’élève
Pour nourrir les révolutions. Au loin, relative mutation.
Le désordre se désaxe et le monde tourne en rond, la révolte faconde
Braille ses visions. Au loin les fumées noires annoncent la fin.

Nuit à Sapa


Si haut si loin, la montagne en otage,
Seulement la blancheur sans visage.
Plus de ciel plus de terre, seulement l’air, opalescent,
Dans lequel tout flotte, suspend le temps.
Ouate qui nous enserre, brume dense.
Un cocon cotonneux, et ce silence…
L’éclair cisaille l’épaisseur laiteuse, l’éclair casse le temps,
Remet l’espace en place, l’orage lave l’écran,
Révèle le paysage. Les rizières à perte de vue,
Chapeaux de paille et chapeaux pointus

Nature nippone


Les horizons blancs se poudrent
De neiges argentées
Les reflets de la lune
Accompagnent les foudres
Des amours engloutis
Les horizons verts se parent
Des haïkus enchantés
Qui célèbrent les runes,
Les fleurs et folies rares
Des étangs assoupis

Solaire sensuel

-->
Sa silhouette aux saveurs d’aquarelle
Inspire la couleur des fleurs en boutons,
Empourpre mes joues de coccinelles ;
M’emplie de la mélodie des papillons,
A l’instant où ses cils insistent, indécents,
Mes sens s’agitent en tous sens, à l’envers ;
L’impertinence siffle dans mon sang
La pluie passe et sauve son mystère
D’un air négligé,
Je savoure la trace de ses soupirs
Une caresse souffle sur mon sourire
Déjà je fredonne ma liberté retrouvée.

mardi 7 août 2012

dimanche 26 février 2012

Kafka

L’air de l’ennui noie l’univers
Et les poissons lune
Tout est à refaire
Je n’suis pas commune

Dans les méandres de l’étrange
Que valent les sages
Et je vous dérange
Que de cœurs en cage

Au coin du creux tourne la page
C’est sous ecstasy
L’âme en marécage
Que d’acrobaties
 
Com’on guy & come
Com’on guy & shine
 
Inside it’s raining fishes and nails all around me In the name of, in the name of, in the name of
Au nom de kafka Je m’envisage Et vous dévisage
Au nom de Kafka Je fantasie Et je vous souris
 

jeudi 7 juillet 2011

Liberty

Avance et vois se lève le jour d’avant.

Le jour d’avant enserre le sort scellé des cœurs aux vents : C’est ici


Aux censeurs qui s’élèvent, réponds le sang,

répands le son des sommations de trêve. Le sort attend : One two three


Entends le chant des fièvres : c’est lancinant, c’est entêtant

Sens le sol se soulève, c’est en tremblant qu’elle arrive


Les statues sur la grève sonnent l’avènement des cerfs-volants

Les affranchis achèvent le règne des grands : Liberty


Avance et vois se lève le jour d'avant sur les orants érigés en orfèvre
Pour les enfants de l'infini


Au commencement s'élèvent les drapeaux blancs
Et retombent les glaives des aspirants de liberty

dimanche 26 décembre 2010

Shoot for the moon...


dimanche 19 septembre 2010

jeux de mains...


mercredi 17 février 2010

Mâle au crâne


Le garçon de la tombe d'à côté

Il a pas froid aux yeux
Ce garçon silencieux
Ce garçon rome-antique
Me réveille d’un non-sommeil
Des vers plein les oreilles
Pour romance poétique

Nos corps en symétrique…

Parce qu’on a du temps à tuer
Avec le garçon d’la tombe d’à coté
Oui on a l’éternité
Avec le garçon d’la tombe d’à coté


Sans vie sans vicissitude,
S’étendent nos certitudes
En état autarcique
Mon voisin de cimetière
N’en fait pas une affaire
Des clauses cosmétiques

Nos corps en symétrique…

Dans l’élan de notre prose
Intacts on tient la pause
Et nos rimes bucoliques
Se nourrissent de l’abîme
Aux pieds de nos racines
Passe-temps de rhétorique

Nos corps en symétrique…

C’est qu’il a l’âme coquine
Ce garçon qui badine
Sur des airs de cantiques
De nos cadavres exquis
S’esquissent des pans de vies
Qu’on aime nécrologiques

J’les préfère squelettiques…

Ce matin

Tout à l’heure
Je t’ai vu en leurre
Dans mes draps, minauder
Entre les plumes et les fleurs
De mon oreiller
Sous les premières lueurs
Et je n’ai pas le cœur à… me réveiller
Ce matin
Seule dans le satin
Je tiens mes songes en vain… tout s’éteint

Je veux y retourner

Je veux t’y retrouver

Rendez-moi S’il vous plait

Mon Rêve…


Cette nuit
Tout à ta merci
J’ai suivi la passion
Envahie de ces frissons
Que mon lit serti
A tes mains, asservie
Et dans cette pamoison… je me blottie
Ce matin
S’enfoncent abyssins
Mes songes assassins… tout s’éteint

Sous le charme
A l’aube des larmes
Je me love à l’envers
Alors que l’amère alarme
Me désespère
La lumière me désarme
Et je déplore le drame où… je te perds
Ce matin
Les vestiges au loin
Vertiges de ton parfum… tout s’éteint

Lila et Oneiros

Lila lit dans la lie de ses rêves
Attend que sonne l’hallali
Et en silence à l’aphélie
Elle se languit du bout des lèvres

Où que tu sois, où que tu rêves
Lila il n’y aura pas de trêve
Où que les doigts d’Oneiros t’élèvent
Lila parce que j’en crève


Lila libère toi de l’homélie
N’attends pas que cesse l’enfance
A ton tour entre dans la danse
Et oublie ta mélancolie
Lila n’attends pas d’aller au lit
De pissenlits sans révérence
Entre insomnie et abstinence
N’écoute pas ce qu’on te dit

Mais Lila se meurt d’impatience
Elle croit que la loi de la vie
Bannit les rêves hors de son lit
Lila laisse toi une chance
Où que tu sois, où que tu rêves
Lila il n’y aura pas de trêve
Où que les doigts d’Oneiros t’élèvent
Lila parce que j’en crève

'might be a boy into my brain

Si je n’ose, Que feras-tu ? Le verras-tu
Si j’implose Sauras-tu ? A ton insu
Que tu en as été la cause
Si je saigne Contre un signe
Le pire serait que tu me plaignes
Me dédaigne Si indigne
De toi, que ton silence m’atteigne

‘might be a boy into my brain

Hey you ! look at me, please
Hey you ! why don’t you see, so
Hey you ! je me languie de toi de toi de toi de toi….
Hey you ! look at me, please
Hey you ! Don’t you see me, really
Hey you ! et j’ai envie de toi de toi de toi de toi….


Sur ta pause Je me morfonds au plus profond
de ma névrose A quoi bon A l’abandon
Décompter toutes mes ecchymoses
Si j’espère Un égard
Quel mystère quel art pour te plaire
A travers un regard
et tu égares mon univers

lundi 21 décembre 2009

Oxymore

J’écoute couler ses larmes
Comme des prières qui se noient
Et je vois le poids des âmes
Semer le doute dans sa voix

Au lit de terre, au lit de pierre
Il aspire à la poésie
Se nourrit de tout et son contraire
M’alexitère et me contrarie

Mon homme oxymore
S’oxyde à mort
Sans sa ligne de rhétorique
Mon homme oxymore
S’oxyde à mort
Sans sa dose d’acide onirique


Il sait asservir sa muse
et au supplice s’assimile
Puis sa figure de style s’amuse
Souligne d’un sourire son profil

Au cœur du soir, au creux du noir
Il veut croire à la fantaisie
Fait de mon pouvoir, lit de l’illusoire
Son exutoire à l’hérésie

Il est mon souffre-candeur
Celui qui m’heurte et qui m’inspire,
Sur qui je souffle mes humeurs
Pour le meilleur comme pour le pire

Entre mes mains, avant demain
Mes mots sans fin le déraisonnent
Sans moi il s’éteint, je façonne son destin
Ses maux s’effacent et l’abandonnent

mardi 20 octobre 2009

Fiction

Mes émotions, Empruntées à la fiction
J'ai enfourché Mon destrier de papier :
De voyelles, en pixels Et je chevauche sur la toile :
Auxiliaire, mode binaire. Hissez la voile du corsaire !
Voyager De mon boudoir au comptoir
D’un flibustier, A l’archipel nos mains s’emmêlent...

J'veux m'échapper, Passer la porte de l'Odyssée,
Les illustrés De l'art d'Ausone me donne les clefs :
Me blasonne en baronne, Et je conjugue l'aventure :
Au passé, au futur Dans l’ombre d’une salle de ciné
Telles Gorgones De Babel à Babylone
Sous les chandelles, L’conditionnel nous donne des ailes...

Vers l’irréel, De Cromwell à la pucelle
Les cœurs déments Sur les traces des conquérants :
En duel, immortels, Où les prémisses d’ambitions :
De nano, à robot Nourrissent les révolutions
Sous le ciel De nos attelles accessoires
Nos regards scellent La citadelle de nos cauchemars

Je perd pas espoir
D’en faire mon histoire
Je vais je m’égare
Arborant haut mon étendard
Non je perd pas espoir
D’en faire ma victoire
Je vais au hasard
De l’autre coté du miroir

samedi 19 septembre 2009

Wake up

J’ai le cœur en forme de gruyère
Rempli de courants d’air
Tout le reste est froid et glacé
Pas de quoi s’attarder
Tout le reste est froid
Allergique aux émois

J’ai le corps en forme de poussière
Délicate et légère
Ma frêl’ statue s’envole au vent
Se mêle au firmament
Tout le reste est là
Cédé entre tes doigts

J’ai le crâne en forme de mystère
Univers de chimères
Une sphère de caractère
Enigme douce-amère
Tout le reste pour toi
Ne sera que tracas

Aux épines tu vas te frotter
et déjà tu panses tes plaies
Pas de pleures pas de douceur
Que du sucré salé
Wake up Break up
I do it so lonely
I do it so free
Wake up Break up
I do it so lovely

Marguerite

Les yeux secs et le cœur en croix,
Jusqu’au crépuscule des rois
Apprends que je ne danse pas
Sur nos choubidoubidouhuaa
J’irai bien revoir la lune
Quitte à me faire de la peine,
J’irai forcer ma fortune
Quitte à être encore à la traîne

La tombée des fois et des fils
Pour que les couronnes s’unissent
Perdent les puissants décadents
Dans l’esquisse du vice et du vent
Elle voudrait revoir la lune
Quitte à se faire de la peine,
Elle a forcé sa fortune
Quitte à être encore à la traîne

Acclamez les enfants du roi
La fille-fleur les montre du doigt
La Rose d’Anjou au rouge sang
S’éteint aux royaumes renaissants
Elle voulait revoir la lune
Quitte à se faire de la peine,
Elle a vu son infortune
Quitte à être encore à la traîne

Elle vole
Au dessus des nuits insolites
Les cheveux blonds de Marguerite
Elle vole
Jusqu’à la folie elle s’effrite
Envoutée du vent des élites

dimanche 17 mai 2009

Cache Coeur


vendredi 20 mars 2009

Mort de pacotille

Croyais tu qu’un jour je saurai ?

Le rouge à lèvre a débordé,
Et l’eye liner s’est imparfait
Ses boucles brunes permanentées
Soyeuses, ont échoué à mes pieds
Ses larmes, ruisseau sec et salé,
ont lavé ses joues empourprées

Le trait de la craie blanche dessine
Le tour de ses hanches assassines
Et sans ses airs de Colombine
Son corps vêtu d’hémoglobine
Dans les épines des aubépines
Git là et la ruine s’enracine

Euphorique candy-phobie
A laquelle moi je remédie
Ainsi ma lame scarifie
Cette comédie tant haït
Atrophiant lady fantaisie
Congédiant ces idées sexy

Pourquoi ? Pour toi, pour moi.
Pas de séries, juste une fois,
Juste faire couler son mascara,
J’ai tué la fille sexy-paillette,
I’ve killed the gal’ sexy-chocolate…

Poupées pâles

L’antre des excès accessoires :
Ces enfants aux yeux peints en noirs,
Au corps blanc, confessent au manoir
Usine austère pour purgatoire

Leur prière résonne aux tympans
Polyphonie des chœurs ardents :
Une communion de cris stridents
Et d’encre pour dessiner leur clan

Une collection de poupées rares
Âmes solitaires contradictoires
Déverse les fleurs du désespoir
Dans une ivresse jubilatoire

Et dans leur danse d’élans déments
Où l’acier percute les rubans
Et dans la sueur et dans le sang
Les cœurs s’abîment à contretemps

Alors leurs ongles noirs arrachent la peau de leur peut-être
Si les anges dansent et les anges rient… poupées sales, corps a mal
Si les anges pansent et les anges prient… poupées pâles, cœurs d’opale

dimanche 8 mars 2009

Californie -en route vers la-

Terre ou asphalte sous la poussière :
Ce n’est qu’une question de matière.
Les routes s’enlassent, et lassent et trépassent,
Tissant mes choix, usant mes godasses,
Au hasard des trains et des coups de cœur,
Sur les traces de Steinbeck et Miller.
Je t’ai laissé devant nos Posters ;
Je vais rejoindre les voies légendaires.

De la folie au fond de mes poches,
De la foi sans faille dans ma saccoche :
Suivre les lignes d’avions dans le ciel,
Prendre des couleurs, me bruler les ailes ;
Me retourner dans tous les états,
Cueillir la fleur de tous les émois…
Je n’ai de regret que toi que nous
Quand à l’aube l’est apparait si flou

dimanche 29 juin 2008

Je sans fin

Entre dans le jeu sous ma loi
Et tour à tour apprend le Je
Etre à la table ne fait pas foi
Rien n’est joué jusqu’au milieu

Soit ! lance le dé et croise les doigts
Que le hasard ne nous roule pas
Car si tu gagnes tu me perds
Car si je gagne je me perds

Jusqu’au plateau ce fut facile
Sauter trois cases pour nos instincts
Vient la partie la plus subtile
Où les égos perdent des points

A chaque coup un passe deux double
Ne compte pas sur moi pour l’oie
Excès de dé mon pion se trouble
Je recule déjà de mille pas

Et au virage tu dérapas
Dans cette spirale tu m’exaspères
de combat il ne fallait pas
de défi je n’avais que faire

Plus stratégique qu’il n’y parait
Le jeu de moi n’en a pas l’air
Finissons en s’il ne te plait
Echec et mat c’est mon Jocker

mardi 20 mai 2008

Corps à Coeur en Cage

lundi 14 avril 2008

E.L.L.E.

L'atticisme littéraire Au miroir de papier
Dessine ton caractère Sur les lignes du cahier;

De tes courbes les mots glissent, Déclinant les névroses
Dont les pages se nourrissent ; Ta chair rythme la prose
Que tant de mains esquissent Et fleurissent et transposent;

Ton pronom personnel Autorise le survol
Rhétorique, la dentelle D'alphabet, l'hyperbole.

Et ta chaleur intime Guide la verve du poète
Et les plumes s’abîment A tes humeurs secrètes,
Favorites à la rime Dans une éloquence muette;

Quand dans tes plaies ils gravent Leur sensibilité,
Ils déposent leur épave Faconde et excitée.

samedi 22 mars 2008

survivant du réel

L’essence du conscient Emerge du tourbillon
Et les larmes une fois l’an Submergent la fiction.
L’image se consumant Emporte dans son sillon
La substance du vivant Et laisse un corps brouillon,
Inerte dans le néant, Doucement se glacer,
Nu des chimères d’antan, Et mourir et pleurer.
Ses yeux suivent impatients,La pellicule qui s’envole ;
Attendant cruellement qu’elle revienne au sol
pour draper à nouveau ses épaules dénudées
d’une fable, d’un scenario et le réanimer

lundi 17 mars 2008

Régression

En équilibre précaire sur le fil des secondes,
Je marche à l’envers, à l’inverse du monde ;
Sur la marelle du temps, je me suis étendue,
Et loin dans le ciel blanc mon caillou s’est perdu.
Prisonnière malgré tout du printemps de ma vie,
Le carcan n’est plus doux, même aux barreaux fleuris !
Car les feuilles rougissent aux tréfonds de mon corps
Et s’amassent et pourrissent, l’entraînant à sa mort.
Et mon oreille inquiète, au pays enchanté,
Entend bien la clochette des créatures ailées…
Tombée la tête en l’air dans le calendrier
Je ne sais me complaire dans cette chute effrénée.
Ni leurre à mon talon, ni le rouge à mes lèvres
Ne feront illusion à cette maudite fièvre.
Du désinvolte Hermès : stopper la course folle,
Qui dans sa maladresse s’est trompé de boussole,
Je veux que les cristaux sinistrement solides
Ruissellent à nouveau dans le sens du vide.
Ma fontaine de Jouvence, jamais ne se tarie,
A l’heure de l’insouciance, quand les anges dansent et rient,
Mais il manque l’innocence à mon arbre de vie
Qui nourrit dans l’enfance des bourgeons de folie.
Etendue à son seuil, des étoiles sur ma peau,
Je contemple les feuilles dont je pleure le repos.
Et chaque instant lucide dans cette contemplation
Trouve l’aiguille perfide qui distille son poison.

samedi 15 mars 2008

En dernier seulement

Si l'implicite de nous deux est
Connu et su, de mes mystères
T'accoutumer, qu'au ministère
Les justes clefs t'accordent l'accès.

Avant de découvrir, jacent,
La géométrie de mes veines ;
Apprends patiemment l'incertaine
Et retord grammaire de mon sang.

Ne réponds pas à la rumeur,
Suis le courant et s'il est lent
Avance vers moi à pas prudents.
Ecoute le rythme de mon cœur.

Adopte la souplesse du charmeur
De serpents, de mes artifices
Comprends les règles qui régissent
La variation de mes humeurs.

Pardonne mes fières réticences,
Retiens ma main à l'indécise
Direction que je n'ai pas prise.
Devine en moi toute l'innocence

Qui excusera nombreux caprices.
Au seuil de mes pensées funèbres,
N'approche pas de ces ténèbres ;
Ne regarde pas mes cicatrices.

Devine chimères et secrets,
Observe et comprends mes couleurs.
Attends demain s'il n'est pas l'heure,
Qu'au crépuscule sans m'apeurer,

Quand mes défenses seront brisées,
Que tu sauras le bon moment
Seulement alors, alors seulement,
En dernier sera le baiser.

lundi 10 mars 2008

Ataxie érotique

Du regard électrique se décharge, récurrente,
La tension organique d'une étreinte latente.
Licencieux indolent à l'allure lascive
Libère le stupéfiant qui me rendra captive :
Excès endorphinique ! De son corps me sustente
Son présent est phallique, sa faveur déférente.

En termes langoureux, dans l'essence de l'attente
Je joue à l'amoureux, le corps en dilettante.
De la phase organique fini par liquéfier,
Par l'extrait extatique sans en être affectés.
Qu'entière nudité ceigne le geste de la lame
Sans pourtant qu'elle n'atteigne la pudeur de nos âmes.

Connexion apathique, envie prépondérante.
Gare aux cœurs angéliques si la pression augmente,
L'asystole est d'usage : Fusion épidermique
Nécessite sous corsage d'aucun signe spasmodique.
A la grâce vénérienne pour m'y abandonner,
Dans une danse aérienne aux pulsions ordonnées,

Combien de temps durera, mon désir en otage,
L'alchimie dans nos draps, mon cœur en naufrage ?
Sans promesse ni contrat au rapport antalgique,
L'histoire reste en l'état, la bouffée d'air toxique.
Etrange, démoniaque jeu charnel modéré
Si le rythme cardiaque n'est pas considéré.

De l'organe sans scrupule il me faut m'affranchir,
Oublier la cellule de mon antre martyre
Où la main tentatrice me retient à l'empire.
Sinon dévastatrice, à moins de m'allant pire ;
Rompre l'ensorcellement dans un dernier soupir.
Pour un cœur, renonçer à l'objet du désir

samedi 1 mars 2008

De Succube

Ne tourne pas autour de moi,
Ou amèrement le regretteras.
Si tu t'attardes à mes yeux verts,
Tu entres dans le jeu pervers

Et à ma toile seras piégé
Car ici je suis l'araignée.
A mon déhanché de vipère
Ne succombe pas, car plus sévère

Est la morsure ; et le poison
Distille le létal frisson.
Par delà les feux de l'enfer
Certains me nomment Lucifer…

Epouse la bête et fêtes mon corps
A la lueur des flammes, encore !
Nourrit le malin du cancer :
Un soupçon de toi pour dessert

Parfaira le divin festin
Dont je me délecte en latin ;
Mais nulle réponse à tes prières
Jusqu'avant l'aube où je t'enterre.

Ton sang devenu diabolique :
Idem. Je reste satanique,
Convoite déjà une autre chair
A pervertir. Au baptistère,


L'hémorragie pour le vilain
Abreuve mes charmes sibyllins ;
Ma collection au cimetière
Tarie mes larmes délétères.

jeudi 6 décembre 2007

Fait des secrets


Fait des malices


samedi 3 novembre 2007

WANTED FLOWERS, STARS AND BUTTERFLIES

Even not about love, I wish you a story.

Can’t you find any tale, even not of fairy.

From dawn to sun goes down, is it that nice having

Feet so deep in the ground, so far from the sweet thing ?

Shadows are on your skin, clouds all around your mind ;

Your nights, full of bad dreams, making you barely blind

You’re wearing a bright smile, swimming in this warm lake

But hazy illusion, although water is fake

So leave this masquerade! Where in flesh are your fears?

What’s your heart bounding for? How make flowing your tears?

Behind the blue iris, where' used to drown some nights

The impenetrable thoughts don’t emit any lights

Up your eyes, rise from it, don’t follow their step track.

Take an inspiration, above find your way back.

The Love's Artist

Sketching the picture Of what you should be

She writes your story; Washes the erasure

With tears of clearness. You don’t have to make

Promise or to fake Some sort of weakness

She’s not waiting for A song of your own,

She’s already drawn Outline and color

Behind her eyelids. An eyelash blinking

Paints your main feeling; On this dream, she feeds,

Drinks in the source of Imagination

Holy illusion For a moment off,

Lying on your shade She can, through the fear,

Close her eyes and hear Melodies she made.

No need of your arm To heat her body

Just the memory Makes her shoulder warm.

The taste of your lip Caress of your keen

Fingers on her skin Started her art trip.

But if you care, do Burn the false painting,

Don’t let her sinking In love without you.